Ça achève!


Après bientôt 5 semaines dans une roulotte, à 6, on commence à avoir hâte de retourner à notre maison. Ce n'est pas tant le luxe que nous avons à la maison que nous n'avons pas dans la roulotte qui nous manque le plus, c'est surtout l'espace. Évidemment il y a des petits luxes qui nous ferons plaisir aussi. Je dirais que parmi ceux-ci se trouvent en ordre d'importance, le confort de nos lits et internet illimité mais surtout à une rapidité acceptable (pas environ 40 minutes pour avoir la presse du dimanche!). Par-dessus tout, je dirais que de ne plus avoir à m'en faire quand nous prenons la route sera certainement un soulagement.


Le 10 jours que nous venons de passer à fait vraiment beaucoup de bien à cet égard. Nous avons très peu roulé, et jamais avec la roulotte. À part le petit problème de batterie, que Louis-Philippe a arrangé, c'était sans stress.


Ce matin, nous avons quitté le cape en direction de Washington. Peu de temps après notre départ, nous avons entendu un drôle de bruit. Nous nous sommes donc arrêtés sur le bord du chemin. Imaginez-vous dont que nous avons perdu une barre de métal sur le pivot du rack à vélo attaché au bumper de la roulotte. Le rack était rendu incliné vers la route, plutôt que dans les airs. Heureusement, il n'y a pas beaucoup de mal, à part la poignée et la pédale du vélo à Lucas qui ont été limées de façon assez étrange. C'est pas grave, il aura maintenant un vélo unique, personne en aura un comme lui! Je vous l'écris mais lui n'est pas encore au courant puisque pendant l'incident, les enfants ont continué leur film, comme si de rien n'était. Heureusement, Louis-Philippe avait des barres de métal de remplacement, quoique pas parfaitement identique. Nous espérons que ça va tenir mais nous allons évidemment regarder le tout avec plus d'attention.


En parlant de petit problème, avant de quitter, on avait parlé du fait qu'avec des "tie-wrap" et du "dock tape", on pouvait tout réparer. Évidemment, ce n'est pas rigoureusement exact, mais les deux ont été très utiles. Toutefois, je dois dire qu'il y a mieux que le "dock tape", il y a le "Gorilla tape". Ce dernier une plus grande résistance que le "dock tape", et il colle mieux puisqu'il est enduit de "Gorilla Glue". C'est tout vous dire! Donc, nous avons utilisé beaucoup de "Gorilla tape". Nous nous en sommes servi pour attacher une petite portion du revêtement cosmétique de la roulotte qui était en train de se détacher, pour rattacher le clapet du ventilateur de cuisine qui a perdu deux de ses attaches en roulant, et aussi, ce matin, pour sécuriser la barre de métal remplacée. La leçon c'est définitivement de ne pas quitter sans "Gorilla tape".


Bon, ça fera le placement de produit, je vais revenir un peu sur le cape. Pour ceux qui n'y sont jamais aller, il faut savoir que c'est un endroit fantastique pour faire de la plage et des sports nautiques. Pour le reste, ce n'est pas idéal. Mais pour nous, c'est parfait. Un des gros avantages du Cape c'est qu'il ne peut y avoir plus de monde que ce que la largeur de bande de terre peu accommoder. Par conséquent, sur la plage il y a rarement plus qu'une rangée de personne. Nous avons donc fait de la page à tous les jours. Les enfants (on exclut Maya, mais on inculte Louis-Philippe) ont pris une leçon de surf. Le moniteur laissait à désirer, dans le sens qu'il n'était pas pédagogue, mais, ils ont tous réussi à surfer. Après la leçon, Louis-Philippe a surfer régulièrement avec sa planche à pagaie, et les deux grands ont réussi également à surfer avec leur surf, mais avec beaucoup, beaucoup de patience. Quant à Lucas, il peut se lever sur à peu près n'importe quoi: un surf, un soft top, même un boogie!


En ce qui concerne Maya, elle est devenue une championne du boogie. Pour ma part, je n'hais pas le boogie, mais ce que j'aime le plus c'est de simplement nager dans la mer. Évidemment, la lecture sous l'abri soleil, avec le bruit des vagues, ce n'est pas mal aussi!


Tout ça pour dire que nous avons vraiment apprécié notre expédition au Cape, bien que nous étions moins en mode découverte que ce que nous aurions vécu en Californie. Je dois aussi dire que j'ai pu constater un changement chez les américains qui fréquente le Cap Hatteras, du moins ceux que l'on a pu voir au camping. C'était très à droite, avec le désir évident de le laisser savoir à tout le monde. Peut-être que c'était comme ça avant mais nous ne l'avions pas remarquer puisque nous étions dans une maison,mais, je peux dire que cette fois nous l'avons vraiment remarqué. Je ne me serais certainement pas aventuré à dire du mal de Trump, du moins, pas en anglais. La présence québécoise était encore trs remarquable, mais contrairement au dernière fois, nous n'avons pas croisé personne que nous connaissions.


Nous sommes maintenant sur la route en direction de Washington. Nous devrions arriver en début de soirée. Demain, nous allons passer la journée à visiter la ville. Notre programme est chargé, mais peut-être abandonnerons nous certains éléments en cours de route, c'est à voir.


Je vous raconterai ça prochainement.


Je vous souhaite une excellente journée,